21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 17:33
José Bové visitera à 15h15 la manade Rouquette au Mas des Pauvres à Mauguio (baptème équestre pour José...). Discussion autour de l'élevage des taureaux de Camargue et du drame de l'abattage systématique des troupeaux. Plus généralement rencontre sur le thème de "écologie et ruralité"

A 19h00 apéritif à Montpellier pour l'inauguration du local de campagne, bd Ledru Rollin. Présentation de la liste Europe-écologie sud-ouest, menée par José Bové, et composée notamment des héraultais Zina Bourguet et Jean-Louis Roumégas.



Liste Europe-écologie sud-ouest

  
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 09:22

Europe Ecologie, les candidats, les signataires vous invitent à l’inauguration officielle de la permanence de campagne le jeudi 23 avril à 19h à Montpellier.

José Bové, tête de liste Europe Ecologie pour le Sud Ouest, présentera à cette occasion l’ensemble de la liste pour le Sud Ouest et l’actualité de la campagne.

Parmi les candidats présents de notre région, on pourra notamment compter Jean-Louis Roumégas, porte-parole national des Verts, conseiller municipal de Montpellier et Zina Bourguet, conseillère municipale de Mauguio.

Ils répondront ensuite à toutes vos questions autour d’un apéritif et d’un buffet bio offert par le comité local !

La permanence est située au 7 Bd Ledru-Rollin à Montpellier Montpellier


Avant cette inauguration festive, José Bové participera à un émission en direct à 18h sur 7L TV pour un débat en partenariat avec Midi Libre et France Bleu Hérault sur les élections européennes à laquelle participeront aussi Jean-Luc Melenchon (Front de Gauche), Kader Arif (PS) et Dominique Baudis (UMP)

Dés 18h, l’émission sera projetée en direct dans les locaux de la permanence Europe Ecologie

  

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 10:52
-Dépêche AFP Cohn-Bendit promet une campagne "difficile" http://www.romandie.com/infos/news2/090315170650.iqfyti22.asp
-Dépêche AFP Européennes; Europe Ecologie veut un Bruxelles de l'emploi http://www.romandie.com/infos/news2/090315162211.l1y4zfz3.asp


Reprise dans Les Echos 16/03
-Européennes : Cohn-Bendit promet une campagne « difficile »...
[ 16/03/09 ]
Daniel Cohn-Bendit a promis hier aux militants d'Europe-Ecologie une campagne des européennes « difficile ». « La tâche de cette campagne sera difficile parce que nous devons dire aux gens que pour sauver la planète, pour sauver les emplois, il faut changer », a assuré Daniel Cohn-Bendit, tête de liste en Ile-de-France, lors de la convention nationale du rassemblement Europe-Ecologie constitué autour des Verts, de José Bové et de proches de Nicolas Hulot. Pour le coprésident des Verts au Parlement européen, qui souhaite réunir « ceux qui ont peur de la fin du mois et ceux qui ont peur de l'effondrement de la planète », il faut « travailler autrement, consommer autrement et vivre autrement ». Seule l'Europe a « la dimension de pouvoir donner une réponse écologique à la transformation de l'économie », a-t-il assuré. Europe-Ecologie propose d'ailleurs la tenue « en urgence » d'un « Bruxelles de l'emploi », « véritable Grenelle à l'échelle européenne », a expliqué Yannick Jadot, ex-Greenpeace et tête de liste dans l'Ouest. Voulue comme une « réunion de famille », cette convention précède le lancement officiel de la campagne le 8 avril à Toulouse. Six députés Verts (deux ont quitté le mouvement depuis) avaient été élus en 2004.
Les Echos


-Article DNA 16/03
France
EUROPÉENNES
Cohn-Bendit mobilise
Daniel Cohn-Bendit a promis hier à Paris aux militants d'Europe-Écologie une campagne des européennes «difficile» car il faudra réunir « ceux qui ont peur de la fin du mois et ceux qui ont peur de l'effondrement de la planète », il faudra « travailler autrement, consommer autrement et vivre autrement ».
Daniel Cohn-Bendit a également proposé une «alliance» contre le renouvellement à la tête de la Commission européenne de José Manuel Barroso à l'automne prochain, et se verrait bien le prochain président du Parlement européen.
Édition du Lun 16 mars 2009


-Ouest France 16/03 Ecologistes: pour un Grenelle européenn http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-ecologistes-pour-un-Grenelle-europeen-_3635-860869_actu.Htm


-Le Parisien.fr 15/03 : Cohn-Bendit se verrait bien président du parlement européen
15.03.2009, 19h50 | Mise à jour : 19h59

Un écolo à la tête du Parlement européen ? Pour Daniel Cohn-Bendit,
pourquoi pas. Et pourquoi pas lui. Tête de liste en Ile-de-France pour les
prochaines élections européennes de juin prochain, l'élu a proposé ce
dimanche une «alliance» contre le renouvellement à la tête de la
Commission européenne de José Manuel Barroso à l'automne prochain, et n'a
pas écarté la possibilité de devenir président du Parlement européen.

La tête de liste en Ile-de-France aux européennes de juin a lancé, en
clôturant la convention nationale de son rassemblement Europe-Ecologie:
«Nous allons proposer à tous ceux qui le veulent de faire un alliance sur
le mot d'ordre +Stop Barroso+, contre le renouvellement de celui qui est
l'un des acteurs les plus néfastes de l'Europe».

Selon le co-président du groupe Verts au Parlement européen, «d'un côté
Nicolas Sarkozy vous raconte qu'il est de plus en critique face à Barroso»
mais «en réalité, le Parti populaire européen (PPE) dont est membre l'UMP
est le parti qui a reproposé de renommer Barroso».

S'il y a «une personne qui, justement, propose une autre politique que
celle de Barroso pour la présidence de la Commission, nous participerons à
une alternative à Barroso», a poursuivi M. Cohn-Bendit, faisant notamment
allusion au socialiste danois Poul Nyrup Rasmussen.

«La contrepartie», c'est que le groupe des Verts, «groupe autonome», «se
proposera à prendre la présidence du Parlement européen parce que, pour
nous, le Parlement européen, c'est l'endroit où on doit faire de la
politique», a-t-il précisé.

«Ce sera moi ou quelqu'un d'autre, on verra», a-t-il dit, espérant que le
groupe Verts passe de «42 à une soixantaine» de députés européens.

Leparisien.fr avec AFP
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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 08:10
750 participants au meeting de Montpellier de mercredi 25 février 2009:  un succès

En avant pour Europe Ecologie !

Signez et faites signer http://www.europeecologie.fr/



  
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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 15:14

Daniel Cohn-Bendit et José Bové à Montpellier

mercredi 25 février à 20h

pour la première réunion publique 
en Languedoc-Roussillon


Daniel Cohn-Bendit, tête de liste Europe Ecologie en Ile de France,  et José Bové, tête de liste Europe Ecologie dans le sud-ouest, Catherine Grèze (les Verts), et Jean-Louis Roumégas  (Porte-Parole national des Verts - conseiller municipal de Montpellier) investis pour mener la liste Europe Ecologie dans l'euro région Sud Ouest (Aquitaine, Midi Pyrénées, Languedoc-Roussillon) seront  à Montpellier le mercredi 25 février.

A 20h, ils animeront la première réunion publique du rassemblement du Languedoc Roussillon à la salle Guillaume de Nogaret.


Pour participer au rassemblement et signer le manifeste, une seule adresse : www.europeecologie.fr
 
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 18:01

Réponse de Daniel Bourguet sur le blog des CUALs 34 suite à la réunion de frontignan du 5 février 2009 avec entre autres Denis Sieffert et Mélenchon mais aussi le pc, le mdc ...


 


Je lis avec beaucoup d'intérêt le texte des CUALS lors de la rencontre de Frontignan. je ne pouvais y être car ce soir là, à Montpellier, José Bové scellait l'union des écologistes antilibéraux pour construire une autre Europe et un autre monde. Grand succès aussi, salle comble aussi.

Le programme européen qui est décrit dans le texte des cuals est presque mot pour mot le texte d'Europe Ecologie.

Que l'on s'allie ensuite dans les luttes sociales franco-françaises, pas de problème, et tout le monde était côte à côte dans les manifs.

Que l'on défende becs et ongles ensemble notre service public, nos droits sociaux et la revalorisation de notre smic, on est là aussi.

Mais la politique, c'est aussi et surtout construire, autour d'un projet. Or il est dans ce domaine des alliances impossibles. Il n'est pas possible de construire une autre Europe, celle que nous voulons, et celle que vous voulez je suppose, avec des partis, soient-ils de gauche, mais souverainistes, voire nationalistes, pro nucléaires, productivistes, pro industries polluantes, qui ne voient le progrès que dans le consumérisme et la société du jetable.

Comme il n'est pas sain non plus de revendiquer les 62 % de non au TCE qui incluent tout ce que notre région compte, et ils sont très nombreux, de fachos, de droite extrême et d'extrême droite.

Chers amis des CUAL, je suis un partisan des alliances, je suis un militant actif du non au TCE, un militant contre le traité de Lisbonne, mais aujourd'hui le seul projet alternatif qui puisse exister ne doit être ni capitaliste ni marxiste. Il doit remettre l'homme, la planète et l'ensemble de l'écosystème au centre de son projet. Il doit proposer une autre manière de produire, de consommer, de commercer, trouver d'autres équilibres et d'autres relations entre le nord et le sud ...

Amistat, Daniel.




Texte des CUALs de l’Hérault:

MEETING DU FRONT DE GAUCHE POUR CHANGER L’EUROPE

5 FÉVRIER 2009 – FRONTIGNAN


Je représente ce soir les Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme de l’Hérault – CUAL 34. Nous sommes actuellement 11 collectifs locaux actifs dans le département. Nous faisons partie d’une coordination nationale, la CNCU, à laquelle participent des collectifs présents sur tout le territoire français. Les CUAL sont composés de citoyennes et de citoyens dont certains sont membres d’autres organisations politiques, associatives et syndicales.

Le combat pour changer l’Europe est fondateur dans notre démarche : en effet, les CUAL sont issus principalement de la campagne pour le Non au référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen. Ils sont partie prenante de « l’Association des collectifs du 29 mai », qui s’est battue contre la ratification du Traité de Lisbonne : ils ont participé à l’organisation du plus grand meeting national contre cette ratification, à Montpellier le 6 décembre 2007, et à l’organisation de la manifestation devant le Congrès de Versailles le 4 février 2008, jour du vote de la modification constitutionnelle permettant cette ratification.

Les CUAL proposent une approche politique originale : nous voulons renouveler la manière de faire de la politique. Notre action n'est pas en concurrence avec celle des partis. Elle leur est complémentaire. Elle vise à tenter de surmonter les méfiances, les incompréhensions, parfois la concurrence qui constituent autant d'obstacles vers l'unité des forces antilibérales et anticapitalistes. Même si nous recherchons d’autres formes d’organisation politique, nous travaillons avec les partis politiques, avec le mouvement social, syndical, avec les altermondialistes.

Dans cette volonté de faire de la politique autrement, les CUAL s’organisent sur une base locale. Les collectifs sont souverains. Ils fonctionnent sur le principe « une personne, une voix » et recherchent le consensus. Ils acceptent la multi appartenance. Les CUAL sont donc des lieux d’échange ouverts, alliant la réflexion politique et la pratique, la recherche et la mise en œuvre d’alternatives : nous sommes présents dans les mobilisations, dans les luttes, en faveur des sans-papiers, pour la défense des services publics, contre les lois liberticides, en soutien au peuple palestinien… Des militants des collectifs se sont aussi investis dans le cadre proposé par l’Appel de Politis.

Mais nous sommes aussi dans les élections lorsque des listes unitaires sont possibles, comme cela a été le cas lors des dernières législatives (2007) sur la 4è circonscription de l’Hérault, avec une candidature PC, LCR et CUAL, qui a obtenu 6,5 %, mais aussi aux municipales : dans l’Hérault nous avons des élus à Fabrègues, Montagnac, Saint Georges, Prades, Montpellier, Mauguio, Pézenas, Grabels… Sur le plan national, nous avons participé à 170 listes unitaires aux municipales, dont 60 avec la LCR, et obtenu plus de 40 élu-es au total.

Notre combat politique est celui pour l'unité de la gauche antilibérale et anticapitaliste, de toute la gauche de transformation sociale, féministe, écologique et altermondialiste. Cette unité, nous la concevons la plus large possible et nous nous battrons pour qu’elle le soit : nous voulons l’unité avec le NPA comme avec les organisations présentes ce soir et avec nos partenaires de la Fédération, en cours de constitution ce week-end à Paris. Cette Fédération comprend les Alternatifs et les CUAL présents ce soir, mais aussi l’Association des Communistes Unitaires, le MAI, les AlterEkolo, Ecologie Solidaire, Alternative Démocratie Socialisme.

Ce combat unitaire, nous le menons depuis 2005 et nous poursuivons nos efforts malgré les écueils rencontrés : Bourdieu disait que la sociologie est un sport de combat, mais l’unité également est un sport de combat, et j’ajouterai que c’est un sport d’endurance !

Cette unité apparaît comme une nécessité, à la fois dans le rejet des politiques libérales, qui détruisent le tissu social et les conditions de vie sur la planète, et dans le combat révolutionnaire pour construire une autre Europe, et pourquoi pas un autre monde, car partout ailleurs, des peuples résistent, en Afrique, en Inde, en Chine même, et d’autres peuples encore en Amérique Latine expérimentent des alternatives concrètes et radicales.

Au sujet de l’Union européenne, nous dénonçons avec force le déficit démocratique de cette Europe libérale. Nous sommes conscients du fait que ces institutions sont verrouillées : que peut-on en attendre de concret, malgré le travail intéressant et utile de certains élus au Parlement européen ?

Mais cette élection européenne est une étape importante dans la constitution du Front de gauche entre tous les antilibéraux et anticapitalistes, Front qui pourra porter dans le débat des propositions alternatives concrètes en faveur d’une Europe démocratique, sociale, réellement écologique, une Europe de paix, qui établisse des relations de coopération, et non de fermeture ou de domination avec les peuples du Sud.

Nous voulons changer l’Europe, pour construire une société vraiment démocratique :

  • où l'économie ne sera qu'un outil du politique pour satisfaire aux besoins fondamentaux de chacun ;

  • où les droits humains seront garantis pour toutes et tous ; d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient

  • où les bases écologiques de la vie sur notre planète seront restaurées et préservées, placées au cœur de la réflexion politique.



L'unité de la gauche antilibérale et anticapitaliste répond à un désir, à une attente du peuple de gauche. Profondément déçu par le ralliement du parti socialiste au néolibéralisme, il est dans l'attente d'une restructuration profonde de la gauche qui lui offrirait ce qui lui manque depuis trente ans face aux attaques néolibérales : l'unité politique sur des bases claires et radicales.

Nous pensons que cette unité doit s'inscrire d'emblée dans la durée. Il ne s'agit pas pour nous de réaliser un beau score à des élections européennes sans véritable enjeu de pouvoir, pour ensuite retourner à nos divisions. Si nous voulons changer la France, si nous voulons changer l'Europe et le monde, il nous faudra, dans les années qui suivront, tous ensemble, renforcer dans notre pays le front antilibéral et anticapitaliste, élections après élections, luttes après luttes.

Nos convergences sont plus fortes que ce qui, entre nous, fait débat. Nous ne sommes pas d’accord sur absolument tout ? certes, mais nous avons bien plus en commun. Nous pensons que les points de divergence, que nous connaissons, peuvent être débattus et que cela nous enrichira mutuellement. Ils n’empêchent pas l’unité dans l’action : on construit l’unité en avançant, en travaillant ensemble comme nous le faisons déjà dans les luttes, dans les mobilisations… et lorsque nous rejetons les politiques libérales et sécuritaires, liberticides et porteuses de guerre, lorsque nous dénonçons et combattons la logique de profit et de compétition destructrice de l’environnement et des solidarités entre humains et entre peuples, cette guerre des uns contre les autres et de tous contre la nature.

Nous lançons un appel au NPA pour qu’il nous rejoigne : nous entendons bien l'idée du refus d'une union occasionnelle, mais nous sommes encore plus enthousiastes à l'idée de mettre la gauche libérale ou social démocrate en minorité dans la gauche à l'occasion d'une élection nationale, et qui plus est sur la question européenne. Nous disons au NPA : chaque bataille en son temps ! Nous serons avec vous pour poursuivre le but d'une union durable à gauche de la gauche, mais aujourd'hui ne refusez pas la main tendue et l'appel des travailleurs qui souffrent d'une politique qui doit être remise en cause dans les urnes.

Des propositions sont élaborées pour contrer ces politiques libérales et sécuritaires menées en Europe, comme dans la France de Sarkozy : nous nous inscrivons totalement dans ces démarches, comme dans le cadre du Collectif pour une autre Europe, initié notamment par Attac, et aux côtés des Attac 34, malheureusement absents ce soir, qui travaillent dans ce département depuis 10 ans pour démystifier les politiques de l'Union Européenne. Nous avons également soutenu l’Appel pour une autre Europe.

Pour les élections à venir, nous proposons une campagne populaire, comme celle que nous avons menée en 2005 tous ensemble. Nous proposons que toutes les composantes réunies ce soir, et celles qui nous rejoindront, prennent des initiatives sur le terrain, pour lancer la création de comités locaux dans les quartiers, dans les entreprises, pour créer des lieux de débat, et soutenir une campagne de fond, une campagne unitaire et citoyenne. Ces comités locaux seront évidemment en lien avec les luttes en cours, qui se développent actuellement dans tous les secteurs, à l’Université (Montpellier I et II en grève dès aujourd’hui), et dans les écoles, auprès des collectifs parents et enseignants, et pour la défense des services publics, notamment la Poste, mais aussi aux côtes des personnels de santé ; et avec les mouvements de chômeurs et précaires, les intermittents, les paysans, en particulier ici les viticulteurs, les pêcheurs…

Nous proposons de mener de pair et tous ensemble : le soutien aux luttes et aux résistances sociales, écologiques, féministes et altermondialistes et la recherche des bases d'un projet éco-socialiste alternatif.

Nous sommes à un moment de convergence, comme l’a montré avec éclat la réussite de l’appel unitaire du mouvement syndical pour la manifestation interprofessionnelle du 29 janvier.

Nous observons aussi un début de convergence politique avec le texte élaboré et signé par 10 organisations politiques de la gauche de gauche et qui affirme dans son titre : « Ce n’est pas à la population de payer la crise ! ».

Et enfin, nous sommes à un moment possible de convergence du mouvement social, avec par exemple l’Appel des Appels qui a réuni rapidement plus de 60 000 signatures.

Le Front politique se construit dans ce contexte : c’est une démarche ouverte que nous lançons avec force ce soir.

L’unité, ça fonctionne : nous l’avons constaté en 2005, avec la belle dynamique populaire par laquelle le peuple s’est approprié le débat sur le TCE, et nous avons toutes et tous en tête le succès de la manifestation unitaire du 29 janvier.

Aujourd’hui nous voici à nouveau à un moment de convergence. L’unité de toute la gauche antilibérale et anticapitaliste peut nous permettre de construire et de consolider cet indispensable Front de gauche, capable d’élaborer, de façon démocratique, populaire, en impliquant chacune et chacun, la réponse à la crise sociétale et l’alternative aux politiques destructrices en cours depuis des décennies.

Oui, NOUS POUVONS GAGNER Rappelez-vous 2005 et la bataille du référendum :

Le Languedoc-Roussillon a clairement répondu :

OUI : 37,6 % seulement

NON : 62,4 %

Et hier comme aujourd'hui, la recette est la même :

L'UNITE DANS LA DUREE DE TOUTE LA GAUCHE ANTILIBERALE ET ANTICAPITALISTE !


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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 16:29
Bonjour,

J'ai créé le groupe 'Europe-écologie du pays de l'Or' sur le site du Rassemblement Europe Ecologie pour les élections européennes du 9 juin 2009.

J'espère que tu vas me rejoindre au sein de ce groupe. Je te rappelle qu'Europe-écologie est un rassemblement au delà des verts et autres partis politiques. Notre tête de liste régionale pour ces prochaines élections est José Bové.

Europe-écologie du pays de l'Or
groupe local Europe écologie du canton de Mauguio (34) et des communes de la plaine de l'étang de l'Or.
Cliquez ici pour rejoindre le groupe : http://www.europeecologie.fr/og/subscribe/597

Pour rejoindre ce groupe, vous devrez au préalable vous identifier http://www.europeecologie.fr/user/register sur le réseau social ou créer un compte sur Europe Ecologie.

Zina Bourguet
 
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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 16:00
EUROPEENNES : C'EST PARTI

José Bové à Montpellier

jeudi 5 février
pour la première rencontre Europe Ecologie
en Languedoc Roussillon


José Bové, Catherine Grèze, et Jean-Louis Roumégas investis pour mener la liste Europe Ecologie dans l'euro région Sud Ouest (Aquitaine, Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon) seront  à Montpellier le jeudi 5 février.

à 20h30grande rencontre avec les signataires du rassemblement du Languedoc Roussillon et les comités locaux à la salle Guillaume de Nogaret. (proche du Peyrou et du jardin des plantes)

Mobilisons-nous pour participer largement et relayer dés maintenant auprès des groupes locaux des Verts  et des comités Europe Ecologie l'invitation.

Pour participer au rassemblement, signer et faire signer le manifeste, une seule adresse : www.europeecologie.fr


Rassemblement des écologistes

Signez l'appel sur le site du rassemblement

www.europeecologie.fr
   
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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 17:47


   newsletter du lundi 17 novembre 2008  
 

Parce qu'une situation exceptionnelle appelle un rassemblement exceptionnel, que l'urgence impose une mobilisation immédiate et massive.

Parce que la gravité et la brutalité des crises qui percutent nos sociétés et pulvérisent notre modèle de "développement" engagent notre responsabilité individuelle et collective.

Parce que notre appel doit être suffisamment fort pour être entendu de tous et créer une dynamique de changement qui dépasse l'espace politique traditionnel en traversant l'ensemble de la société.

Parce qu'une Europe politique, écologique, sociale et citoyenne se conquiert, et que notre rassemblement en vue des élections européennes de juin 2009 participe de cette conquête.

Ces mots vous parlent ?
Signez l'appel et rejoignez le réseau Europe Ecologie !

Vous êtes déjà membre du réseau social Europe Ecologie ?
Propagez le mouvement : faites suivre ce message pour faire connaître le rassemblement.


 
   
     
 

Je veux répondre au rêve américain par un rêve européen. Il nous faut travailler dur à un projet politique d'avenir pour accoucher d'un "oui on veut !" capable de répondre au "Yes we can !" qui a déferlé sur les Etats-Unis. Ce projet, c'est un nouveau Green New Deal: un grand plan de relance économique et écologique, appuyé sur la société du savoir.

Lire la suite

 
 

La victoire de Barack Obama est une bonne nouvelle pour le climat. Pas seulement parce qu'elle met fin à huit années d'obscurantisme de l'administration Bush, mais aussi parce que le programme climatique et énergétique du candidat Obama est ambitieux. Ce plan comporte aussi de sérieuses zones d'ombre. Analyse et morceaux choisis.

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Mais qu'est-ce qui a bien pu faire sortir Valery Giscard d'Estaing de sa retraite ? La crise économique mondiale ? La réunion du G20 ou la perspective d’un nouveau Bretton Woods ? Le réveil des volcans d'Auvergne ? Non, une menace autrement plus sérieuse, les éoliennes !

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Sept titres, 22 chapitres, 106 articles : l'avant-projet de loi Grenelle II qui complète dans le détail la loi d'orientation Grenelle II (lire notre précédent article), votée par l'Assemblée nationale et soumise aux sénateurs en janvier 2009, ainsi que les dispositions prévues dans la loi de finances 2009, est enfin connu. Il doit être soumis au Conseil d'Etat au cours de la semaine du 10 novembre. Le Parlement ne devrait cependant pas pouvoir se prononcer avant mai 2009.

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    par Fred Vargas

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis "nous", entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.

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    par Yannick Jadot

Anne Lauvergeon, patronne d'Areva, était l'invitée de France Inter ce matin 12 novembre. Elle s'y est montrée brillante comme souvent - surtout quand il n'y a pas de contradiction - prônant la responsabilité, la raison, la transparence, appelant de ses voeux un large débat public, même si dans la réalité elle l'escamote constamment.

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    par Jean-Paul Besset

C'est d'abord une affaire de coeur. Au moment où tout fout le camp, l'élection de Barack Obama survient comme une histoire d'amour, bousculant l'ordre accablant des choses. L'évènement paraît devoir tout emporter, irrépressible, indomptable, étincellant. Pour le coup, le coup de foudre est planétaire. Il se déploie entre un homme et l'humanité toute entière. Et quel homme ! Bien plus qu'un Noir, un métis, autrement dit la quintessence-miroir du genre humain.

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 17:39

Changer d'ère


L’histoire est en suspens car la déraison s’est emparée du monde.


Comme en témoignent brutalement les dérèglements des mécanismes financiers, la croissance de la famine, l’aggravation des inégalités ou l’emballement du bouleversement climatique, l’humanité s’est mise en situation de perdre la maîtrise de son destin. Nous sommes parvenus à ce moment-clé où tout peut basculer, jusqu’à l’irréversible, ou, au contraire, favoriser un sursaut pour construire une nouvelle donne dont l’Europe devienne le creuset.


Soit la trajectoire d’effondrement dans laquelle s’inscrit la mondialisation du tout marché et de la prédation aveugle se prolonge, et l’on verra la conjonction des crises - écologique, énergétique, alimentaire, financière, économique, sociale, identitaire - précipiter la planète dans une régression sans précédent ; soit les sociétés humaines se ressaisissent, refusant la spirale de l’excès, des fractures sociales et du découplage avec la nature, et alors surgiront les forces porteuses des réformes nécessaires pour échapper au chaos et tracer l’horizon d’une nouvelle espérance.


Il est urgent de se rassembler pour y concourir. Ni demain, ni peut-être. Maintenant et résolument !


Ne rien faire ouvrirait la porte à des politiques autoritaires pour gérer les pénuries ou les conséquences des migrations d’origine climatique. Agir, c’est éviter la barbarie pour choisir la civilisation.


Nous n’avons plus le temps. Tous les indicateurs sont au rouge. Notre modèle de développement est pulvérisé par les faits ! Aveuglé par l’idéologie de la croissance sans limites, dopé par le laisser-faire du libéralisme, le système productiviste fonce tout droit vers la catastrophe, tel un bateau ivre. Partout l’insécurité sociale grandit. Le progrès perd son sens au profit d’une montée de l’insignifiance et d‘une destruction du vivant. L’humanité avance vers son désert.


D’autres orientations économiques et sociales s’imposent. D’autres choix de société sont indispensables. Une autre politique est possible : celle de la responsabilité. Le devoir d’équité universelle, l’attachement au vivant sous toutes ses formes, la nécessité de réduire l’empreinte écologique sur les ressources et les équilibres naturels commandent de changer d’ère. Il faut entrer sans plus tarder dans un nouveau monde, celui d’une profonde mutation écologique et sociale de civilisation. Celle-ci s’appuiera sur les valeurs de sobriété, de mesure et de modération, de partage, de solidarité et de démocratie, a contrario des aliénations marchandes et des violences économiques qui contaminent les écosystèmes, destructurent les sociétés, écrasent les diversités culturelles et broient les individus dans la compétition du toujours plus et les frustrations permanentes.


Comment construire une alternative au désenchantement du monde ? Comment rendre désirable un changement basé sur l’épanouissement personnel et le mieux être collectif ? Nous proposons un choix : celui d’une régulation des activités tournées cette fois vers l’humain et la réconciliation avec la nature.


***


D’abord, il faut rompre ! Rompre avec cette logique autodestructrice. Rompre avec les impostures de l’accompagnement social et écologique d’un système condamné ; rompre avec les illusions qui tentent seulement d’en corriger les débordements et qui s’épuisent à réguler l’irréversible ; rompre avec le fatalisme qui conduit à s’accommoder d’une situation douloureuse pour la majorité des hommes et des femmes de la planète et pour l’avenir de nos enfants. Nous ne sortirons pas de l’impasse par des faux semblant, en ânonnant des adaptations à la logique dominante ou à coups de timides ajustements sectoriels.


Rompre, c’est s’en prendre enfin aux racines, au sein du système économique et social comme au coeur de nos pratiques individuelles ; c’est modifier l’architecture de la mondialisation aussi bien que transformer l’imaginaire de chacun. Agir sur les structures de nos sociétés et travailler en même temps à une insurrection des consciences, voilà les deux défis à relever pour éviter une désagrégation tout azimut et, au final, la défaite de l’homme.


L’urgence commande donc de réunir les conditions collectives pour que la trajectoire humaine s’engage sur une autre voie. Autre projet de société, autre modèle de civilisation… le chemin passe par la refondation progressive et pacifique de nos manières d’être et de vivre, ensemble et individuellement.


Ni surenchère utopique, ni ivresse révolutionnariste, l’objectif que nous devons poursuivre consiste à ouvrir les pistes d’un horizon émancipateur, redonnant sens au progrès et consistance à l’espoir. Nous n’affichons ni lendemains qui chantent ni programmes miracles. Nous affirmons seulement un autre choix : celui d’une nouvelle régulation, fondée sur l’impératif écologique et social, dont la déclinaison devra être établie démocratiquement dans chaque domaine impliquant la communauté humaine. Notre démarche consiste à opposer pied à pied des alternatives aux logiques destructrices et spéculatives, à trier entre ce qui est possible et ce qui ne l’est plus, à rassembler les énergies pour que la société s’engage dans une transition vers un monde qui, à défaut d’être parfait, restera viable pour tous et se montrera plus juste au plus grand nombre.


***


L’enjeu est tel et son urgence si prégnante que nous ne pouvons plus consentir à la tradition des jeux de rôle auxquels la représentation politique se complaît, avec ses rabâchages traditionnels qui pétrifient le futur et ses crispations claniques qui dévalorisent les consciences. Quelques soient leurs référentiels idéologiques, les partis politiques dominants bégaient devant les défis du nouveau siècle, refusant l’obstacle du grand tournant nécessaire. Ils restent liés à un type de développement insoutenable, fondé sur le mythe d’une progression exponentielle des richesses et, au final, sur le diktat absurde de la croissance pour la croissance. Chacun à leur façon, ils persévèrent dans la reproduction de mécanismes de plus en plus aliénants.


Par conséquent, le verrou que les forces politiques dominantes imposent à la société doit être débloqué. La plupart des politiques ne sont pas en phase avec le temps de la rareté qui s’annonce. Ils sont les produits d’une époque révolue au cours de laquelle, de la Révolution industrielle aux Trente Glorieuses, la croyance folle en l’abondance inépuisable s’installa. Elle consacra la domination de l’avoir sur l’être et de l‘économique sur le politique.


La matrice commune des partis politiques, forgée au culte de la croissance infinie et à tout prix, imprégnée de dévotion scientiste et de bigoterie technologique, les rend sourds aux interpellations de la modernité. C’est pourquoi ils ont obstinément nié les alertes lancées depuis trente ans par les écologistes.Vivre avec son siècle consiste aujourd’hui à prendre conscience que l’âge du gaspillage et de l’inconséquence est terminé, que l’autorégulation du marché est un mirage, que la réalité est désormais surdéterminée par la crise écologique et l’approfondissement des inégalités sociales.


Parce qu’ils entendent continuer de conduire l’avenir avec leurs promesses obsolètes et leurs réflexes sclérosés, ce sont ces partis hors d’âge qu’il faut maintenant contester, électoralement et démocratiquement.


Nous ne nous résoudrons jamais au futur que le fondamentalisme marchand et l’aveuglement des inconditionnels de la démesure dessine : un apartheid mondial dans la répartition des ressources et la destruction de la nature.


***


C’est pourquoi il s’agit de développer un nouvel espace politique au sein duquel ceux et celles qui se rassemblent dans leur diversité traceront la perspective d’un nouveau projet de société. Celui-ci n’est pas hors d’atteinte. Il repose sur l’aspiration grandissante des populations à vivre autrement que dans l’accumulation, le factice ou les dettes et sur la montée de l’exigence citoyenne pour une répartition équitable des richesses et un juste échange entre les peuples.


Ce modèle alternatif n’est inscrit dans aucun dogme ni bréviaire, même s’il est attaché aux meilleures traditions humanistes, en particulier l’opposition radicale au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme et à toute forme d‘ostracisme et de domination. Il se construira pas à pas, à partir des besoins de bientôt sept milliards d’individus, de l’intérêt collectif des peuples de la terre, de la protection des biens communs et de l’extension des services publics, du partage des ressources et du respect des équilibres du vivant. Il se fondera sur les valeurs de justice sociale et de solidarité planétaire, de sobriété et de conscience des limites, de droits humains et de dialogue démocratique. Il orientera progressivement les activités vers une réduction de l’empreinte écologique, impliquant de nouvelles façons de consommer, de produire, de se déplacer, de travailler, d’échanger, d’innover, d’habiter les villes et les territoires et de faire ensemble société. Il encadrera rigoureusement les mécanismes du marché et leurs prolongements financiers. Il stimulera la recherche scientifique et la créativité industrielle selon une perspective compatible avec les besoins réels et les limites de la biosphère.


A nouveau projet de société, nouvelle régulation économique et sociale. Il s’agit de penser l’organisation de la société selon le principe de durabilité, intégrant à la fois l’impératif écologique et celui de la justice sociale : durabilité des ressources et des équilibres naturels, durabilité, dans leur diversité culturelle, des systèmes économiques de demain, des contrats sociaux et des modes de vie. Autrement dit, il s’agit d’engager des réformes incompatibles avec l’hégémonie productiviste et consumériste qui précipite les dégâts écologiques et sociaux à coups de dérégulation, de financiarisation, de marchandisation et d’uniformisation.


Nous en connaissons les principaux instruments qui feront l’objet de la plateforme électorale des listes Europe Ecologie : décroissance des flux de matière et d’énergie sans recours au nucléaire ou aux agrocarburants, nouvelle donne économique basée sur la proximité des échanges, les énergies renouvelables et la fonctionnalité qui privilégie l’usage des biens à leur achat, nouveaux indicateurs de richesse, encadrement du marché selon des critères écologiques et sociaux, contrôle des mécanismes financiers, renforcement de l’économie sociale et solidaire et des services publics (services d’intérêts généraux selon la terminologie européenne) dans les secteurs clés de la vie collective (énergie, transports, santé, logement, éducation, télécommunications, solidarité sociale), mise en place d’une fiscalité intégrant le juste prix écologique et réorientant les comportements et les investissements, sanctuarisation des biens communs de l’humanité (l’eau, l’air, les fleuves, les océans, les ressources halieutiques, les forêts, les zones humides et les sols), protection de toutes les espèces du vivant, encouragement au travail paysan et aux agricultures respectueuses des terroirs, de l’environnement et de la santé, refus de la brevetabilité du vivant et des risques de contamination par les OGM ou les pesticides, modification d’un aménagement du territoire axé sur l’étalement urbain et la sectorisation, réorientation de la mobilité des hommes et des marchandises vers les moyens de transports doux, le rail et les voies d’eau, mobilisation de la recherche scientifique pour favoriser les applications technologiques à la mutation écologique, coopération et co-élaboration avec les pays du Sud, droit à la souveraineté alimentaire, développement des relations internationales sur la base de l’apaisement des conflits, défense des droits fondamentaux de la personne (droit d’asile, droit de vote aux résidants issus de l’immigration...) et des libertés individuelles, extension de la démocratie par les voies participatives, renforcement des pouvoirs de la justice vis-à-vis des paradis fiscaux et des pratiques mafieuses, respect des territoires et des identités culturelles dans le cadre d’une Europe fédérale, réduction du temps de travail parallèlement aux gains de productivité...


***


Un nouvel espace politique porteur d’une nouvelle politique de régulation ne peut se concevoir d’emblée qu’à l’échelon européen puisque l’Europe est notre famille, et sans frontières puisque le monde est notre village.


L’Europe doit d’abord agir sur elle-même. Elle a puisé dans ses ressources naturelles et mis à sac celles de ses anciennes colonies pour construire sa puissance. Aujourd’hui encore, elle prélève plus de ressources qu’elle n’en dispose. Son empreinte écologique, comme celle de l’ensemble des pays industrialisés, excède la capacité biologique de la planète. En moyenne, chaque habitant de l’Union européenne utilise au moins deux fois plus de surface productive que la biocapacité réelle disponible. La réduction de cet impact destructeur constitue une priorité incontournable.


De la même façon, l’Europe doit payer sa dette. Son développement économique, comme celui des autres pays industrialisés, s’est effectué au prix d’un renforcement de l’effet de serre global et d’un prélèvement massif de ressources mondiales. Elle est ainsi devenue un débiteur écologique majeur vis-à-vis du reste du monde. Cette dette engage l’Union européenne dans son rapport aux pays du Sud. Ceux-ci doivent pouvoir compter sur elle.


L’Union européenne, malgré les aléas de sa construction et des pratiques trop souvent technocratiques, a bâti un espace de paix et de coopération entre les vingt-sept Etats et les quatre-vingt-trois peuples qui la composent. Elle a su s’interposer comme une force de conciliation dans les conflits. C’est un formidable acquis, une histoire positive, à rebours des visions archaïques ou souverainistes qui imprègnent encore ce continent qui était celui des guerres. Des cultures différentes démontrent qu’elles peuvent vivre ensemble et s’enrichir mutuellement dans un monde déchiré par la violence multipolaire et les replis nationalistes et communautaristes.


C’est aussi grâce à l’Europe que des questions vitales ont pu échapper au carcan des intérêts et des égoïsmes nationaux et trouver des débuts de réponse allant dans le sens de l‘intérêt général. L’Europe a su par exemple se placer à l’avant-garde dans la lutte contre le réchauffement climatique et les objectifs du paquet énergie-climat sont les nôtres, l’Europe a su mettre en oeuvre une protection efficace des espaces naturels sur son territoire, l’Europe a eu le courage d’imposer le début d’une réglementation contraignante à l’industrie chimique…


Plus que jamais, nous avons besoin d’Europe : parce que c’est au niveau européen que se prend aujourd’hui la majeure partie des décisions politiques, touchant à tous les aspects de la vie des citoyens, parce qu’elle constitue notre meilleur socle pour répondre aux enjeux de l’époque et lancer des politiques transnationales ambitieuses, parce qu’elle pourrait être le meilleur défenseur des droits sociaux et de l’environnement et opposer un modèle de société alternatif à celui de la mondialisation libérale, parce que nous sommes convaincus que les Etats-nations n’offrent qu’une réponse de plus en plus partielle et inadaptée aux risques globaux auxquels nos sociétés sont confrontées.


Mais l’Union européenne n’apparaît plus comme une entité capable de réguler les équilibres mondiaux selon des critères de justice sociale et d’environnement. Ses dérives libérales tendent à l’assimiler à un simple épiphénomène d’une globalisation chaotique, voire même à un accélérateur de celle-ci.


D’autant plus que les peuples boudent l’Europe parce qu’ils ne se reconnaissent pas dans ses institutions sans visage. Comment s’en étonner, dès lors qu’on leur parle surtout de compétitivité et de concurrence, comme si le marché pouvait à lui seul tenir lieu d’horizon ? L’Europe est plus présente dans leur vie pratique que dans leurs cœurs. Ils attendent légitimement un projet qui les fédère et leur ouvre l‘horizon.


Le moment est venu pour que les Européens s’emparent et s’identifient à la perspective politique d’une Europe solidaire et durable. En installant la mutation écologique et sociale comme colonne vertébrale de la communauté de destin des peuples européens, l’Europe deviendrait le moteur d’un nouveau foyer de civilisation.


Soyons lucides mais n’ayons pas peur. La crise globale qui menace la civilisation humaine peut être surmontée. Sauf à consentir honteusement au désastre, l’humanité se trouve dans l’obligation de réagir et de changer de cap. Elle en a les moyens. Il lui manque l’objectif. L’intensité de la crise offre paradoxalement une opportunité historique de jeter les bases d’un nouveau monde en puisant dans les meilleures valeurs du patrimoine humain, de mobiliser les intelligences et les énergies pour encourager leur créativité, de rénover la démocratie et de réhabiliter la politique.


Avec l’Europe écologique et sociale, nous avons l’occasion de reprendre en main notre destin pour vivre mieux. A nous tous de la saisir !


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